Que dire pour remercier le FNSM de ce nouveau témoignage de générosité au début de la nouvelle année, probablement par délicatesse pour ne pas que ça me rappelle un cadeau de Noël avec un Noël sans papa ! Ça m’a beaucoup émue que vous me disiez que c’était en mémoire de papa. Il m’avait accompagnée pour que je passe l’entretien pour mon école et il était heureux de me voir rayonnante en sortant. Je travaille pour construire ma vie mais quand je suis submergée par le travail ou un peu découragée je pense à lui pour qu’il soit fier de moi, à maman qui s’investit tant pour moi, à votre soutien plein de chaleur des mois après son accident. Trouver la force en moi, y croire c’est aussi ma façon de vous exprimer ma reconnaissance. Pour l’instant, je n’ai pas vraiment eu le temps de construire des amitiés et de sortir, même si ça commence un peu. Mes résultats sont en train de progresser. Je suis heureuse de pouvoir étudier dans cette école : les enseignants sont bienveillants, les cours m’intéressent beaucoup. Je me rends compte de la chance que j’ai d’être là et ainsi réconfortée. Je vous dis à vous et à tous ceux qui nous apportent leur soutien un grand MERCI et n’oublierai pas, quand je le pourrai, d’aider à mon tour ceux qui en auront besoin..
Maïlys, fille de Bernard Guérin
Plusieurs semaines après le décès de Bernard, mon mari, qui a fait une chute dans le couloir Whimper, l’appel de Sandrine, sa voix douce, son empathie, m’ont bouleversée mais réconfortée également. Grâce au soutien financier, j’ai pu envisager avec plus de sérénité les charges à venir, l’installation de Maïlys dans sa nouvelle vie d’étudiante et les trajets réguliers nécessaires à son réconfort affectif. Alléger financièrement les familles dans la douleur leur permet de libérer leur énergie pour faire face au deuil et c’est tellement rassurant de savoir que l’on peut appeler pour demander un conseil, de l’aide. Vous avez toute ma reconnaissance.
Dominique, veuve de Bernard Guérin