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2017 Évènements

Fête des Guides des Carroz

Pour la deuxième année consécutive, le FNSM a été invité à la fête des guides des Carroz le 13 août 2017. Les bénéfices ont été entièrement reversés à l’Association. Une nouvelle fois la journée fut grandiose grâce à l’investissement des guides du Bureau des Carroz et du personnel de l’Office du Tourisme. La mise à disposition d’un stand nous a permis de nous installer, de recevoir le public et d’expliquer le fonctionnement du FNSM ainsi que de vendre des t-shirts.

Un grand merci à tous

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2016 Évènements

Action solidaire

Samedi 1 er octobre 2016, un groupe de copains Guides a créé la surprise à Franck HENRY (paraplégique depuis un accident de Montagne en 2006) en le menant au refuge Bertone (10 ans presque jour pour jour après le Breithorn) avec la complicité de sa femme et de ses enfants. Michel Veisy, de l’association Handi-Glisse, a participé à cette journée en compagnie de sa femme. Pour l’occasion, il avait mis à disposition un FTT. C’est donc un groupe de tout âge qui s’est réuni ce samedi dans la simplicité et la sérénité du partage.

Franck témoigne de cette journée de solidarité :

Pour ma part, j’ai passé encore une journée remplie de joie et d’émotions. Les liens qui unissent ma famille avec celles d’autres guides, leurs ami(e)s et collègues, se renforcent aux fils des années. Ils me réconfortent, me soutiennent et me permettent de rester sur mes rails.

L’accueil au refuge de Bertone fut exceptionnel, rempli d’émotions. En effet, Renzino le gardien du refuge, touché par cet élan de solidarité a souhaité participer à sa manière et a offert le repas à toute l’équipe. Nous n’avions pas les mots suffisants pour le remercier. Ces moments de partage sont merveilleux et ne demandent qu’à se multiplier pour le bonheur de chacun ; tant pour ceux qui donnent de leur temps que pour ceux qui reçoivent.

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2016 Évènements

Fête des guides des Carroz

Le 14 août 2016, le FNSM a été invité à la fête des guides des Carroz. Les bénéfices ont été entièrement reversés au FNSM.
L’implication ainsi que l’investissement des guides du bureau des Carroz et du personnel de l’Office du Tourisme ont permis le succès d’un après-midi grandiose et époustouflant.

En famille, les enfants ont pu découvrir et participer aux activités proposées telles que la tyrolienne, l’escalade, la slackline et la spéléo.

Des démonstrations exceptionnelles de highline du « recordman » du monde Nathan Paulin ont captivé la foule.

La mise à disposition d’un stand nous a permis de nous installer, de recevoir le public et d’expliquer le fonctionnement du FNSM. Tout au long de l’après-midi, nous avons vendu des t-shirts, des casquettes, des bonbons ainsi que des tickets de tombola.

Le tirage de la tombola a marqué la fin des activités à 19H30 et le début d’une belle soirée qui s’est clôturée par un feu d’artifice. Le plaisir a été grandement partagé. Les rencontres, les échanges, l’accueil, la disponibilité de tous ont été très riches. Chaque instant a été très fort humainement parlant.

L’accueil reçu, au-delà de nos attentes, et l’intérêt porté à notre association par le public nous ont pleinement touchés.
Merci à tous

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2016 Évènements

Fête des Guides de Saint Gervais

Le 5 août 2016, au théâtre Montjoie, une soirée a été organisée au profit de la caisse de secours de la Compagnie des Guides de St Gervais et du Fonds National Solidarité Montagne. A cette occasion, nous nous sommes partagés l’espace accueil où nous avons pu vendre des confections salées et sucrées, ainsi que des t-shirts. Pour cette soirée, le FNSM a tenu à inviter Stéphane Benoist. Il nous a présenté une conférence-débat sur son retour d’ascension de la face sud de l’Annapurna avec Yannick Graziani.

Belle soirée, Stéphane a capté l’attention du public, les échanges étaient riches et forts en émotions. Une aventure humaine partagée avec un public à la fois ému et admiratif. Un grand merci à Stéphane pour cette prestation qu’il nous a offerte.

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Témoignages

Benjamin

En tant qu’aspirant guide, mon activité minime ne me faisait pas prendre conscience de l’importance de prendre une assurance IJ d’autant plus que j’avais gardé une activité de salarié à côté. Or depuis cet hiver, avec l’aspi 4 en poche, je me suis lancé à 100 % dans le métier de guide avec toujours une petite activité puisque je construisais en même temps ma maison. Prendre une assurance IJ était resté dans un coin de ma tête mais je repoussais toujours la démarche car bien pris dans les travaux (fausse excuse).

Et puis les réservations des clients sont venues naturellement ce printemps avec des structures de loisirs vers chez moi, en école d’escalade, de la via et des courses prévues cet été avec des clients particuliers. Étonné par mon agenda bien rempli (ce n’est pas venu tout seul non plus), je pouvais vivre de ce métier jusqu’à l’hiver prochain. C’est ce que j’ai toujours souhaité.
Et puis, la discussion sur les IJ et le Fonds de Solidarité revient sur le forum début mai, cette discussion tombe à pic pour moi car je sors de ma tête la petite case IJ et ceci me conforte dans l’idée que je vais prendre une assurance dans le mois de mai, c’est décidé maintenant plus aucune excuse, je vis du métier de guide.

Malheureusement, ce mercredi 11 mai en allant équiper une main courante pour des enfants, je glisse et je chute de 3 mètres, résultat calcaneum cassé, je me suis fais opérer et je suis HS pour 3 mois. Je ne reviendrai pas sur les causes de l’accident qui sont bien sûr toujours stupides mais sur le fait que en plus de perdre mes premiers clients, je suis sans revenus pendant 3 mois car je n’ai pas souscrit l’assurance.

Alors bien sûr, il y a des accidents plus graves dans notre métier avec des conséquences bien plus lourdes mais je voulais simplement témoigner et si cela peut en décider certains (je pense aussi à mes collègues aspi car je pense ne pas être le seul sans IJ) à prendre une assurance dès demain, j’en serai très content.


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Témoignages

Laurent

J’ai été victime d’une avalanche cet hiver alors que j’encadrais trois de mes clients réguliers en hors piste par gravité en station de ski. Heureusement, je fus le seul emporté. Nous avions skié cette pente en forêt deux fois auparavant. Le départ de la coulée, 300m au-dessus de nous, nous a surpris alors que nous effectuions notre dernière descente de la journée. Projeté dans les arbres, je n’ai eu qu’une jambe cassée. Ce « moindre mal » m’immobilise quand même depuis lors et voilà deux saisons chaumées.

J’avais heureusement contracté, lors de la naissance de mon premier enfant, une assurance décès invalidité qui me permet aujourd’hui de traverser cette période difficile. Je profite de cette lettre pour
encourager mes collègues, s’ils ne l’ont déjà fait, à franchir ce pas …
Sandrine et Franck du FNSM m’ont contacté dès les premiers jours de mon hospitalisation. J’ai été énormément touché, ému par leur gentillesse, leur réconfort, avec le sentiment de faire partie d’une grande famille. Bien sûr, mes proches, amis étaient là aussi, mais ces gens, que je ne connaissais que de noms, ont su prononcer les mots essentiels et m’apporter ( et m’apporte encore) le soutien nécessaire dans ces moments de peurs, de doutes, de remise en question .. .

Un soutien financier non négligeable mais surtout une écoute, un appui psychologique, une chaleur humaine. Nous avons la chance d’appartenir à cette grande famille montagnarde qui possède des gens dévoués, concernés, compétents.

Mille mercis encore et encore …


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Témoignages

Noémie

Guide avec ou sans enfant(s), votre responsabilité est d’abriter votre famille en cas de décès.

Avec Pat’ (Patrice Bret) on a eu 2 enfants, Jolan et Esteban, une preuve d’un engagement bien plus forte que les liens du mariage. On s’est pacsé car tout le monde le fait, on payera à priori moins d’impôts, on vient d’acheter notre appartement…

6 mois plus tard, en vacances famille, Pat’ est parti se balader, un matin tôt, en montagne… Il n’est jamais revenu… En plus du deuil auquel il faut faire face sans (trop) s’effondrer pour ses enfants… Il faut faire TRES rapidement face à la réalité de la vie et aux démarches administratives (assurance décès, CIPAV – pour rappel il vaut mieux être en classe C pour bien protéger sa famille, …) et réaliser que notre PACS, sans testament ne vaut rien…

Le PACS ne fait pas de nous des héritiers l’un de l’autre ; pour que celui qui reste hérite, il faut qu’il soit désigné dans le testament …il faut donc associer PACS et testament.

Explications : les biens légués au survivant dans le cadre d’un testament ne sont pas soumis aux droits de successions ; le testament ne permet pas, bien entendu, de déshériter ses enfants. Il permet de répartir à part égal les biens. A noter que la part des enfants est soumise au droit de succession avec un abattement.

Dans notre cas l’ensemble des biens de Pat’ est donc directement allé aux enfants et nous avons payé des droits de succession. 50% de l’appartement leur appartient, je n’ai pas d’usufruit dessus et peut-être qu’un jour ils voudront vendre … A noter aussi que le PACS n’ouvre pas de droits à la pension de réversion (versement d’une part de la retraite) ni pour les fonctionnaires ni dans le privé ; Pat’ avait été professeur d’EPS.

Tout aurait été plus simple avec à minima un PACS+TESTAMENT ou un mariage qui protège bien mieux celui/ celle qui reste et qui doit faire face aux problèmes matériels…

J’espère que ce témoignage vous aidera à y voir plus clair et un grand merci au fond solidarité montagne pour son soutien moral et financier tout au long de ces 2 dernières années. Leur rôle est primordial. Merci à vous tous qui avait contribué à cette solidarité.

Noémie

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Témoignages

Sylvie

Je fais ce témoignage douloureux pour attirer l’attention des guides sur le fait d’être bien assuré ; C’est une prise de conscience à avoir, une réflexion à faire à tout moment de sa vie professionnelle et personnelle, je pense. Oui ça prend un peu de temps et oui c’est pas marrant…

Je suis la femme de Bertrand David, décédé ce printemps 2017 dans une avalanche alors qu’il exerçait son métier de guide.

Il était assuré auprès de la CIPAV, au minimum pendant de nombreuses années car « c’était cher », évidemment… Puis les années passants, et après avoir assisté à une réunion à ce sujet organisée par le syndicat je crois, il augmente ses cotisations et ses garanties en passant en classe C en « invalidités/décès ». Je me souviens qu’il m’avait dit que les garanties offertes étaient vraiment plus importantes que la différence des cotisations.

J’ai malheureusement eu recours à la CIPAV et bénéficié des garanties proposées… effectivement il vaut mieux être en classe C… réfléchissez y si vous avez une famille.

Par ailleurs, le FNSM m’a soutenu, tant au niveau moral que financier. Je ne connaissais pas son existence avant. Cette petite équipe de bénévoles, touchée de près ou de loin par un accident, œuvre pour informer, aider les guides ou les familles dans les démarches administratives, les recours éventuels… ils sont à l’écoute et j’ai tellement apprécié leur soutien moral, à travers la voix de Sandrine ! Les enfants et moi-même avons également bénéficié de leur soutien financier.

J’espère que vous prendrez un peu de temps pour penser à tout cela et vous souhaite de belles courses en montagne avec vos clients.
Sylvie


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Témoignages

Philippe

La main tendue

Une fraction de seconde, un instant redouté qui n’était jamais venu.
Un accident c’est souvent cela. Le plaisir de grimper, la joie d’être en montagne, de transmettre son expérience et le train rapide des jours de l’été qui défilent me rendent presque insouciant, léger. Un morceau de pain, un cran de Milka, la dernière longueur est au-dessus, facile, connue. Néanmoins je place les protections essentielles. On ne sait jamais.

Quelques minutes plus tard et vingt mètres plus bas, je rouvre les yeux.
Bon sang que ça fait mal. Hélico, secours, déchockage, que ces gens sont extraordinaires. C’est le premier maillon de la chaîne de solidarité qui rattrape du mieux qu’elle peut le faux pas survenu.

Plus tard le téléphone a sonné, Claire ma femme a répondu. D’abord un collègue du réseau accident et puis Sandrine du FNSM. Des mots chaleureux, brefs, efficaces, réconfortants. Alors que j’avais déjà courbé le dos, pensant assumer bien seul les coups de boutoir de la tempête qui survenait, je découvris avec émotion que le mot solidarité s’affirmait avec force alors que notre société semble parfois en avoir oublié le sens.

Par sa présence, par ses conseils et sa capacité d’accompagnement, par son action matérielle, le FNSM est une main tendue, aussi forte qu’elle m’était insoupçonnée, aussi efficace que le point d’assurance qui bloque la chute au-dessus d’une vire fatale, une main tendue qui aide à engager l’après, à tourner le regard vers demain en surmontant les jours difficiles.Mais comme le piton ou le coinceur ne fonctionnent pas sans la corde, je peux dire — pour avoir longtemps joué sans filet—qu’il est indispensable d’assurer le lendemain. Je veux parler de nos indemnités journalières.
Cette couverture est indispensable pour continuer à vivre, et rebondir, se refaire une santé et repartir. J’ai exercé longtemps sans souscrire à un contrat de ce type, jugeant le coût trop élevé au regard de ce que j’estimais risquer. Dans ma tête, cette souscription récente résonne désormais comme cette cordelette passée dans un trou et à laquelle je dois tant.


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Actus

Soirées cinéma

22 juillet et 5 août aux Houches

22 juillet – Groenland, là où naissent les icebergs – un film de Pierre Dutrievoz

A partir de 19h00, Salle Espace Animation 74310 Les Houches

Soirées films de montagne au profit de la caisse de secours du Fonds National Solidarité Montagne (FNSM), association qui vient en soutien aux professionnels de la montagne accidentés et à leurs familles. Entrée libre

19h00 ouverture de la buvette et petite restauration avec possibilité d’acheter des t-shirts à l’effigie de l’association et des livres. 

20h00 projection du film avec conférence débat. 

Le film :

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Lire le dossier de presse

Il existe, quelque part tout au nord, sur un archipel DANOIS, le Groenland, un lieu secret où naissent les icebergs. Où la calotte glaciaire les libère, avant de les laisser dériver, géants éphémères des mers. Au terme d’un périple de 400 kilomètres à travers un immense territoire balayé par les tempêtes et parcouru par l’ours blanc, Pierre DUTRIEVOZ, Lorentz et Niels – un père et ses deux fils âgés de 11 et 15 ans – y sont parvenus au printemps 2013, écrivant sur le miroir du Groenland, avec leurs compagnons Inuit, l’une des plus belles histoires de l’exploration arctique de ces dernières années. »

 

5 Août – the Pathan project- un film de Guillaume Broust

19h00 ouverture de la buvette et petite restauration avec possibilité d’acheter des t-shirts à l’effigie de l’association et des livres. 

20h00 projection du film avec conférence débat avec la présence de Mathieu MAYNADIER. 

Le film: 

VOIR LA BANDE ANNONCE

Quatres grimpeurs partent dans le  Kondus massif situé à la frontière avec l’Inde et donc fermé aux étrangers depuis 1981.
Et tout ne se passe pas comme prévu ….