Bonjour Kim, c’est Sandrine du FNSM. Comment ça va ?
Alors qu’est ce qui t’es encore arrivé ?
Non, Sandrine n’a pas dit « encore », elle est bien trop élégante pour ça.
Je sens au son de sa voix, toute la chaleur et la gentillesse qui la définissent. Sans dire que j’attendais son coup de fil, je ne suis pas surpris en voyant son numéro s’afficher. Oui j’ai son numéro dans mon répertoire ! Et ça me rappelle que je viens encore (!!!) de tomber dans un seau de merde…
Note pour plus tard : arrêter d’essayer d’en faire une habitude.
On rembobine.
Décembre 2018
Personne ne m’avait prévenu qu’une manucure à la scie circulaire était une idée discutable. Bilan : 6 mois sur la touche et une bataille à remporter pour garder mes doigts fonctionnels. Rien de vital, juste une galère de vie, un peu trop d’incertitudes et une bourse qui se vide…
Ça a été mon premier « allô, c’est Sandrine », suivit de plusieurs autres…
À chaque fois aussi revigorants, surtout simplement généreux. Prenant des nouvelles, écoutant patiemment, proposant une aide financière…
Encore ?
Août 2023
Tombé du ciel. En route pour un an et demi de galère cette fois-ci. Un vrai chantier : hospitalisation, rééducation, ré-hospitalisation, opération, ré-rééducation…
Vous reprendrez bien un peu de FNSM ? Oui volontiers, la formule entrée-plat-dessert, celle qui devrait être remboursée par la sécu !!!
Aujourd’hui sorti d’affaire, et de retour aux affaires alpines, je dois, de tout cœur remercier le FNSM et Sandrine.
Merci de m’avoir aidé financièrement. Le coup de pouce dont j’ai bénéficié m’a permis de prendre le temps nécessaire pour me remettre totalement de mes blessures. Dit comme ça, c’est pas grand-chose. Mais quand on y regarde de plus près, c’est énorme ! Car sans votre aide financière, j’aurais été contraint de reprendre le métier de guide plus tôt. Trop tôt certainement, sans certitude de consolidation totale et avec beaucoup « d’inconfort ».
(J’en profite pour souligner qu’il reste indispensable d’être convenablement assuré et de vérifier les clauses d’exclusion de vos contrats : sports mécaniques, sports aériens…).
Merci aussi pour votre soutien moral. Ces petits coups de fils, d’apparence anodine, font un bien fou ! Peu nombreux sont mes amis qui se sont donné la peine d’en faire autant. Ceux d’entre vous qui sont passés par là savent à quel point c’est précieux.
J’aimerais aussi remercier ma famille : ma compagne Karen et mes deux filles Rosalie et Angèle. Elles ont été à leur façon impactées par mes accidents, et surtout elles m’ont porté et supporté avec patience et tendresse ».